Delphine, ânesse grand noir du Berry, future star du salon de l'agriculture

Vendredi 23 février 2018 par Sarah TuchschererFrance Bleu Berry

Parmi les milliers d'animaux présentés au Salon de l'agriculture cette année, il y a Delphine, ânesse grand noir du Berry, issue de l'élevage de Michel Huberson à Mouhet. Avec sa belle robe ébène, elle devrait attirer l'œil des visiteurs.

Michel Huberson avec Delphine, une ânesse âgée de 4 ans qui s'apprête à participer à son premier Salon de l'agriculture

Michel Huberson avec Delphine, une ânesse âgée de 4 ans qui s'apprête à participer à son premier Salon de l'agriculture © Radio France - Sarah Tuchscherer

Mouhet, France

Dernière toilette avant Paris pour Delphine ! Nous sommes jeudi matin, dans 24 heures (soit un jour avant l'ouverture) l'ânesse grand noir du Berry sera à Paris, avec les autres équidés du Salon de l'agriculture. Pour l'instant, elle sort de son box chez son éleveur, Michel Huberson. Alors que ses congénères sont au pré, indifférents au froid, Delphine, elle, a été mise à l'abri il y a quelques jours pour éviter d'avoir à subir un choc thermique en arrivant dans le hall surchauffé de la porte de Versailles. 

La toilette se déroule en plusieurs étapes : d'abord le nettoyage des sabots, puis un brossage consciencieux du pelage, une douche des quatre membres, un graissage des pieds, puis un coup d'Equistar (un produit à base de silicone qui fait briller la robe). Michel termine par la crinière : « pour maintenir sa crinière bien droite, on met de la laque puis on brosse à la verticale. Après on passe un coup de ciseaux en arrondi, c’est chic ». Inlassable lorsqu'il évoque l'animal, Michel poursuit : « Delphine a la chance d’avoir cette crinière bien droite parce qu’il y a des ânes qui ont la crinière tombante, c’est moins joli ».

Un enjeu pour l'élevage

Pour sa première venue au Salon, l'ânesse ne concourra pas (il n'y a pas de compétition pour sa race, seuls les baudets sont admis au Trophée national de l'âne), mais elle participera tout de même chaque jour à des représentations sur un ring. Pour l'éleveur, être présent, c'est prendre part à un moment convivial, où il retrouve ses amis, mais aussi asseoir la réputation de son élevage : « ça nous apporte une notoriété qui fait qu’on est connu un peu partout. Et quand on est connu, c’est plus facile pour les ventes ».

Michel Huberson ne sera pas le seul Berrichon à exposer ses bêtes lors de cette 55e édition du Salon : au total, une trentaine d'élevages de l'Indre et du Cher ont été sélectionnés. La plupart sont des élevages canins (18), il y a aussi des ovins (8) et des bovins (3). Deux élevages de chevaux et deux d'ânes seront aussi présents. 

Dans l'entrée de sa maison, Michel a accroché les récompenses obtenues tout au long de sa carrière - Radio France

Dans l'entrée de sa maison, Michel a accroché les récompenses obtenues tout au long de sa carrière © Radio France - Sarah Tuchscherer

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