Luc Château et Troubadour ont réalisé un sans faute sur le cross 5* de Pau en octobre dernier.

Luc Château et Troubadour ont réalisé un sans faute sur le cross 5* de Pau en octobre dernier.
© (Photo Benoît Lemaire/ifce)

 
La Fédération française d’équitation a tout récemment publié une longue liste de treize couples spécialistes du concours complet (dressage, CSO, cross) parmi lesquels le sélectionneur national Thierry Touzaint pourra déterminer les trois bînomes, ainsi que le binôme remplaçant, qui feront le déplacement à Tokyo à l’occasion des Jeux olympiques qui se délouront donc au Japon du 23 juillet au 8 août.
« Cette liste est susceptible d’évoluer pour être complétée par de nouveaux couples performants dès la reprise des compétitions de référence », précise la FFE sur son site officiel. Voilà de quoi donner du beaume au cœur, et de l’ambition, au cavalier loir-et-chérien Luc Château qui n’y figure pas. Ce dernier avait pourtant réalisé une belle sortie sur le 5* long de Pau fin octobre 2020, avec Troubadour, son actuel cheval de tête. Le dressage, qui n’est le fort de son partenaire, l’avait vu débuter la compétition en facheuse posture (43e sur 48), mais l’excellent comportement de l’équidé sur le CSO et le cross avait permis au couple de remonter jusqu’en 19e position (3e couple français derrière Alexis Goury et Trompe-l ’Oeil d’Emery et Maxime Livio et Vitorio du Montet).
« Pour l’instant, on n’a pas encore rempli toutes les conditions pour entrer dans cette liste, confie Luc Château, mais il n’y a rien de fermé. La liste est évolutive et on va tout faire pour y entrer, que ce soit avec Troubadour, mais aussi des chevaux plus jeunes qui sont en forme comme Bastia (10 ans), Cocorico (9 ans) et Viens du Mont (11 ans). » Pour cela, le cavalier courchois et ses chevaux vont devoir s’atteler à un programme très dense lors de cette première moitiée d’année.
En marge de la reprise du Grand National de CCE avec l’étape de Saumur, Luc Château ambitionne par la suite de poursuivre par un 4* court en Angleterre avant de poursuivre par le 4* long de Saumur, sans doute avec deux ou trois de ses chevaux, en priorité les plus jeunes. Son association avec Troubadour sera quant à elle reconduite pour l’édition 2021 de Badminton (CCI 5*L) au mois de mai. On rappelle que le couple a obtenu sa qualification grâce à sa performance à Pau en octobre dernier. Badminton, comme Pau, font partie des six rendez-vous très haut de gamme dans le monde avec Burghley (Angleterre), Rolex Kentucky Three Day (États Unis), Adélaïde (Australie) et Luhmühlen (Allemagne).
 
Artice écrit par Pierre Hénault,journaliste, rédaction des sports de Blois